Eaux, ponts, traverses… l’objectif s’embue, et l’esprit fourbu retient ce par quoi il a commencé, les gravures et illustrations des livres de géographie, temps primaire, temps prioritaire. La rareté des images les faisait s’imprimer en mémoire plus durablement, elles reviennent donc de temps en temps en pure anachronie. La dernière pensée du mourant contemporain serait-elle pour le pont du Gard, ou les roches Thuillière et Sanadoire ? Au fait, s’accordent-elles en genre et en nombre, comme les roues de bicyclette de Marcel Duchamp ?
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Épilogue
Peaux, sons, renverses. La fibre n’atteint pas le cœur de la maison, pas encore, mais tu ris, de me voir si boueux, en ce terroir et ton rire, et tes fibres radieuses me font l’âme aussi légère que les ciseaux de Matisse, des ciseaux à bout rond, sans pouvoir de blesser. Plus de jambes, oubliées les jambes, inutiles à cette heure. Dans la boîte aux lettres, il y avait un prospectus vantant le confort moderne d’une construction Bouygues. Le lacérant, nous en fîmes des lanières, si vite incendiées dans la cheminée où montaient des petites étoiles de fatigue phosphorescentes.
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(Fin)
Ultime reflet, plaisir des mots détournés surprenants et des reflets cachant l’essentiel, celui que l’on tait mais que chacun entend au fond de son âme.
Plaisir de sentir vos pluies fines couler dans nos veines. Merci pour cela.
Merci à vous, et en avant pour une saison sèche, ou demi-sèche 🙂
Dommage que les pluies cessent, mais leur trace mouillée a du mal à sécher. Nos yeux les boivent de loin, nos yeux et les images ont fait de jolis tourbillons.
Les géographies primaires survivront ainsi à toutes les réformes ministérielles ! 🙂
Il sera bientôt plus utile, pour les « générations futures » comme disait feu (façon de parler) le Commandant Cousteau, d’étudier précisément la géographie martienne !