Aux alentours de l’abbaye de La Lucerne-d’Outremer, dans ce qui reste d’une immense forêt bleue on ne sait plus très bien s’orienter, faire le départ entre la porte et la fenêtre ; des repères pourtant existent encore, mais où placer la virgule dans ce corpus fatigué éclaté – le latin et le grec sont perdus de vue depuis longtemps – on croise parfois des vieillards en sueur sérieusement appliqués entre deux bâtons en fibre de carbone, le ciel darde toujours ses flammes fossilisées dans une jeunesse éternelle et les fougères nous surpassent à jamais en terme de longévité. Le sol est doux comme la nuque, on aimerait caresser tout cela avec la paume de la main.











(au retour, nous descendîmes sur Hudimesnil ; tout d’un coup je fus rempli de ce bonheur profond
mais la suite est déjà écrite
ça alors)

Jolie panorama photographique et écolo !
Je suis passé récemment à Fougères où le général “révolutionnaire” et artilleur Lariboisière trône sur son cheval au centre d’un rond-point.
J’était persuadé qu’à Paris l’hôpital du même nom renvoyait à un célèbre médecin ou chirurgien (comme Bichat, mais pas Georges Pompidou)… 🙂
Merci, j’aurais sans doute fait la même erreur, à moins qu’il ne s’agisse d’un médecin militaire spécialisé dans les interventions d’urgence, comme on en voit l’illustration pédagogique dans les temps morts (!) de la retransmission du défilé du 14 juillet (dans le stade de la Concorde cette année, comme aux J.O.) et dans l’entre-soi des énarques et saint-cyriens ! (sur TF1 et France 2, on ne saura pas qui a remporté la palme du bon goût…)
J’aime beaucoup cette lumière. Chaque photo en est nimbée.
En bord de mer, comme vous le savez il y a parfois des reflets changeants 🙂
Je me sens toujours chez vous
enveloppée de beauté…
Merci.