Aux alentours de l’abbaye de La Lucerne-d’Outremer, dans ce qui reste d’une immense forêt bleue on ne sait plus très bien s’orienter, faire le départ entre la porte et la fenêtre ; des repères pourtant existent encore, mais où placer la virgule dans ce corpus fatigué éclaté – le latin et le grec sont perdus de vue depuis longtemps – on croise parfois des vieillards en sueur sérieusement appliqués entre deux bâtons en fibre de carbone, le ciel darde toujours ses flammes fossilisées dans une jeunesse éternelle et les fougères nous surpassent à jamais en terme de longévité. Le sol est doux comme la nuque, on aimerait caresser tout cela avec la paume de la main.

(au retour, nous descendîmes sur Hudimesnil ; tout d’un coup je fus rempli de ce bonheur profond

mais la suite est déjà écrite

ça alors)