Au bord de la mer, le pas toujours s’alentit, Marche doucement car tu marches sur mes rêves, j’ignorais que les mots du poète irlandais étaient à prendre au pied de la lettre, par afflux de souvenirs peut-être, dans la bousculade des petits personnages du passé qui peuplent le bonhomme. Après la dune, on y marche souvent courbé, en zigzag ou même en crabe les jours de tempête, c’est dire si
À la campagne par contre, dans le terrain comme on dit ici, en ville ou alentour, ça file droit, debout et parfois par absences, c’est comme si
L’action du temps, à la longue, doit induire un changement de perspective et une inversion des cas de figure, par conséquent et dans l’attente, n’oublions pas que l’on marche sans doute sur les rêves de quelqu’un, va savoir si
(photos : Granville le 21 nov., Moon-sur-Elle le 17 nov., et près de la mer au début de l’automne, à peu près)
Le vague à lames (de fond) peut bien se déployer, les rêves sont insubmersibles, les pas suraquatiques s’enfilent les uns après les autres – pas “en marche” arrière – l’ouverture du mur est une perspective empilée, mêlée, mélangée à son terreau, la mer donne juste alors le rythme photographique d’un passant qui, en vitesse, ajoute sa touche picturale. 🙂
Quelle imagination ! (on le savait déjà) 😉
J’aime beaucoup cette phrase du poète irlandais.
En effet, en marchant le long des vagues où tant d’autres pas ont été effacés avant les nôtres, on marche sûrement sur les rêves d’autres âmes, sœurs ou frères ou qui sait encore en devenir. Se souvient-on de ses rêves…
Merci pour ce florilège de pas et d’écume !
Avec plaisir, je m’y emploie ; merci Chris.
Merci pour la Beauté encore.
merci à vous 🙂