La chair du terrain, ses odeurs d’huile végétale à l’intérieur du virage, le soleil en contrejour oblique, les gravillons. Les notes de musique subtiles de la roue libre du vélo que l’on pousse à couple. Les doigts qui chantent sur le guidon tremblant. Une inquiétude légère de se revoir après si longtemps. L’alouette en vol stationnaire comme un jeune cœur qui bat.
C’est tout.
Tout est là.
🙂
merci…
C’est tout mais c’est vraiment bien.
“L’alouette en vol stationnaire comme un jeune cœur qui bat”, cette seule phrase finale m’emporte, et les mots si doux et délicats qui précèdent préparent (à) l’émotion qui illumine ce faisceau poétique. Comme on se surprend aussi, singulière perception, à recevoir le noir et blanc des herbes comme d’autres couleurs. “C’est tout”. Et c’est tout en grâce. Merci d’écrire ainsi, cher Dominique.
Juste quelques impressions notées ça et là. Merci Jacques.
Fugacité de l’instant dans son éternité un instant fixée : le noir et blanc sait s’iriser de mots choisis. 😉
Si ça laisse à désirer, le résultat est atteint ! (et merci pour ton passage au retour, désiré lui aussi) 🙂