Dieu que l’illusion est belle !
géographique et temporelle,
un accent tonique en premier lieu :
voyage,
matin en équilibre et cheveux en virgules
bassin, scansion
ponctuation suspensive des parfums,
ton sein cavalier, interrogation
l’effort invisible au sud imaginaire
tiédeurs en récompense, images, chair, dissimulation
tu l’as jouée fine
petite cubiste à toutes les fenêtres
l’économie de nos mots est une bénédiction
leur douleur s’émiette
comme une chatterie en bouche
se dilue
mes jambes vitalisées vont danser de plus belle
et ta scansion,
ton récit bref, me manquent comme nos voyages
dissimulés, nos éloignements,
autant que seraient des gestes précis au sud objectif
de le difficulté à dire, éjouissons-nous
…
Le parking avec ses deux véhicules manquants : comme s’ils représentaient l’avenir, plats comme un smartphone, noirs et volants (“Cachez ces voitures que je ne saurais voir !”).
La neige fait naître la poésie, outre quelques embarras mineurs…
La neige, même artificielle, nous apporte aussi des médailles olympiques, et des marchés en or, paraît-il !
Entretemps, ce fut un beau silence… 🙂