Par-dessus les jardins, un soleil
absolument
les gens assoupis sous la vie
photonique rendent l’âme
aux rayons, y et x
Les gerridés, araignées d’eau
waterspiders
trinquent, excentriques, inconscients
du danger Réveillez-vous !
blobe une carpe astigmatique
Sous l’oeil attentif du héron
la poule d’eau émet, radio-pirate
un couic
triste et répétitif
comme un glas à la brune
Ablettes, tanches et vairons
écoutent, immobiles et sondeurs
Oxygène
philosophe parcimonieux
perdu dans les lentilles
Un rameur, inconnu jusqu’alors
n’ose pas déranger, les dames
relevées, il flotte, sa bouche
fait des ronds dans l’air
léger, il passe sans un bruit
…
L’ablette demande une tablette (pour se sortir la tête hors de l’eau)…
L’ablette, humaine, est !