À bien considérer l’affaire, le point de vue du badaud dans le vent (de la langue) serait, s’il était possible de l’entendre, dit sur le ton de la confidence (et, plus encore peut-être, sur celui du secret) à l’amie indulgente, amusée, effarée, bref, à l’amie (sanction supposée du faux pas, en dépit de l’accueillant garde-corps, du rempart, du parapet massif ?)
— Dis, pour qui sont ces tuyaux, objets désirables qui encombrent le quai à son extrémité ?
Le passant égaré suivra, en fin de compte, les lumineux coraux des objets halieutiques (ici, le mot, infiniment dépasse la pensée, celle-ci encore assez swing, somme toute)
Et ça mène où, tout ça, qu’est-ce qu’on en fera ?
(et puis le printemps avait du mal à venir, il fallut bien le créer de toutes pièces, à l’envers du dicton)
(et puis, très vite, une semaine à Paris ; on en touchera deux mots
tantôt)
La dernière photo est incroyable, si une hirondelle fait le printemps alors dix hirondelles le feront rester.
À vous lire on a envie de se faire petite souris pour s’installer dans le tuyau le plus haut et regarder la mer qui s’en est allée avec le soleil…
Merci encore une fois pour ce moment de rêve !
Un petit moment de répit dans un jardin parisien avec des hirondelles en tôle peinte sur un fil de fer, n’est-ce pas étonnant ? Merci de votre passage continu en ces murs 😉
Un oléoduc est en construction, destiné à l’évacuation des Parisiens vers leur lieu d’origine…
L’escalier d’origine monte comme avec la marée. 🙂
Excellent 🙂 ou encore, selon le procédé pneumatique initié par la Société Urbaine d’Air Comprimé (SUDAC, quai Panhard-et-Levassor). Ce serait un bel exemple de réhabilitation industrielle in situ, dans un but quasi humanitaire !
m’ouvre des rêves l’odeur de l’océan liée à ces objets
une usine à rêves et souvenirs, en effet
Des tuyaux pour l’homme en ville = un orgue.
Encore un beau texte, merci.
Merci pour votre appréciation