Il y a dû avoir un bug. Un mot qui, compte tenu du contexte rural environnant doit être traduit dans son sens premier d’insecte, ou de punaise, ou bien alors c’était une erreur humaine, comme à Tchernobyl ou avant chaque fou rire
Quoi qu’il en fût le blog a explosé en plein vol (de moineaux en l’occurrence, ceux-ci ayant pris le (mauvais ?) pli de venir nicher dans le torchis qui isole la toiture du mur en terre de masse, ladite toiture étant dépourvue de cache… moineau, précisément, ce qui occasionne régulièrement des conflits dans les combles avec les souris ou les loirs, je ne sais pas trop, mais on s’éloigne du propos, quoique)
Le blog, donc, plié en pleine Minute de mai, sujet peut-être trop ambitieux compte-tenu de la lenteur nécessairement retrouvée depuis plus de deux ans désormais. Un spécialiste (de l’informatique, pas de la lenteur) a remis la chose dans les clous en fin de compte et en deux temps ou trois mouvements, rétrogradant mon sang d’encre au seuil de la péripétie gastrique. Plût au Ciel qu’il y trouve, s’il y croit, un paradis à sa mesure. Le moment venu, évidemment
Désolé pour ce contretemps (voyez comme l’effort est justifié)
Et pendant ce temps, je buvais quelques herbes, et j’en fumais aussi. Sous les arbres joueurs, dans le vent permanent et au fond du jardin
(on y rencontre souvent des fantômes, bien entendu, comme à n’importe quel coin de rue. Ils prennent parfois l’aspect d’un contemporain, dont ils inondent la langue, respect absolu)
Quand les voix se sont tues, il est possible de lire l’avenir dans les fougères du talus, après la pluie
On pourrait presque le toucher tellement c’est écrit (divinement mieux que dans le marc de café, ou dans le marc tout court)
Si tout se passe bien, on reviendra en semer quelques mots par ici (le temps presse, accélère, s’étire ou s’alentit ; c’est un comble ? Non, c’est l’apothéose !)
Herbes à fantômes ou pas,
fougères diseuses ou non,
près ou loin des arbres joueurs,
justifié ou flottant… bref
je me réjouis de voir
que malgré toutes les voix
qui y noient ou se noient,
vous reviendrez semer
(sans doute)
dans l’infini talus.
…
Je suis content aussi de vous retrouver, même si la panne ne m’a pas détourné de la lecture de votre propre blog, heureusement !
Le moineau piaffait sans doute d’impatience.
L’herbe se fume, elle est même médicinale (sauf pour les autorités autorisées à décréter), mais les photos ne se plantent pas !
Le bug est rappel à l’ordre et à l’intelligence (on dit qu’elle devient de plus en plus artificielle, méfions-nous !)
Beau retour, en tout cas… 🙂
Dans quelques années le blog s’écrira peut-être tout seul, va savoir ! Ne restera plus qu’à permuter quelques mots, pour tromper l’ennemi !
(et merci d’être passé me rendre visite !)
si heureuse de le retrouver ! gr
zut.. je reprends : grâces soient rendues au spécialiste !
En effet ! Ce n’était qu’un accroc, paraît-il, j’ai tout de même récompensé l’artiste à hauteur du bonheur retrouvé.
(et merci de votre passage !)