Douceur de l’ustensile
Tendre compas arpenteur de bocaux
Confesseur de chairs suaves
Alcool, vinaigre, moût
Les petites mains de la tentation
Dans des parfums rustres et farouches
Froissent la soie des jours qui passent
Un silence d’insectes colore la délicatesse du soir
Et l’air de jalousie sous les fruits du noyer
Plus haut, une lumière oblique achève de consoler les draps
Toujours une merveille de légèreté et de grâce, de poésie pour tout dire, tes mots et tes photographies, cher Dominique. Tu me fais toujours penser à ce qu’écrit et capte dans sa boîte noire Jean-Loup Trassard.
Merci Jacques (JL Trassard est une belle référence, inégalable pour ce qui me concerne, j’en ai bien peur) 🙂
Je plussoie l’écho de Jean-Loup Trassard.
Il s’agit du petit ou du grand écart : l’ustensile ne cille pas, se tient droit dans ses ballerines, et les mots (plus les photos) lui servent de tremplin ! 🙂
Les jambes de l’ustensile sont très élégantes elle aussi, on pourrait imaginer un système de bas pour les opérations délicates, mais il faudrait auparavant que je classe le « post » dans une catégorie spéciale ! 🙂
@ Dom A. : La couture des bas donnerait alors peut-être du fil à retordre pour celui qui s’y attacherait ! 🙂
si charmantes ces petites mains…
Précises et délicates 🙂
élégances de l’objet
de l’image capturée
du texte déroulé
et, bien sûr, élégance de la poule.