Après les courses, en ville
Les cris des enfants comme une bagarre de pies
Un plancher qui craque, ou une plinthe
Le chat qui fait semblant de regarder ailleurs, vers les fleurs
Des oignons qui crépitent, émincés dans la poêle
Les odeurs de glaïeul, mieux connus pour leur port
Les hortensias fanés, sous les volets gris
Le souvenir qui revient, comme une vague scélérate
Une ligne brisée, au creux de la main
Les doigts, qui tapotent le bras du fauteuil
Du fauteuil fatigué, son odeur de carte routière
Et puis la douceur du soir
Et d’y être avec vous
non dans l’indifférence
… et puis cette musique
à faire tourner le soir
et danser le désir.
Merci, Dominique.
J’aime beaucoup ces musiques itinérantes parfois improvisées en bord de route (et merci à vous)
et la poésie profonde
(et l’ail? Mais où est l’ail ?) jolis moments (merci)
(Il y avait une plante pour remplacer l’ail, mais j’ai oublié son nom !) (merci)
La douceur de la vie sous votre plume et dans votre objectif.
On en redemande…
J’essaie (modestement) de dérouler le bon côté des choses 😉 (merci)