un
deux
trois
quatre

Les Travaux et les jours, Les Plaisirs et les jours, Nuit et Jour, le choix est vaste et libre, indéfiniment renouvelé. Quelle que soit l’heure, quel que soit le vent, une lumière sourd, si infime, si intime soit-elle. En alternance, la clarté n’est pas trop aveuglante, en plissant les yeux. Et chez untel ou unetelle, pour une raison ou pour une autre appauvrie, desservie, isolée ; derrière la porte ou derrière la fenêtre, la joie terrifiante et libératrice d’une fissure où se glisser, respirer et s’agiter comme un nouveau-né dans sa nouvelle vie.

Vertu de l’interstice.

Des communications d’esprit à esprit, une vue facile à travers les interstices et les crevasses du monde visible (Sainte-Beuve, Volupté, t. 2, 1834, p. 160). Il était alors dans une période d’abondance intérieure où il n’y avait nul interstice, par où le néant pût se glisser (Rolland, J.-Chr., Révolte, 1907, p. 384).

À côté des salons de Mme de Staël, de Mme Récamier, de Mme de Condorcet à Auteuil, il s’en ouvrait d’autres, où l’on voyait se coudoyer des gens de toute origine et de toute culture, autour de Barras et d’Ouvrard ou des femmes de petite vertu qu’ils s’attachaient − la Tallien, la Fortunée Hamelin, la Joséphine de Beauharnais −, dont le déshabillé et le dévergondage servent aux anecdotiers pour caractériser l’époque directoriale (Lefebvre, Révol. fr., 1963, p. 602).

 

(fureté dans le portail lexical du CNRTL)