C’est dans l’unique et longue rue de la ville de Lesches, on appelle château la maison dix-septième, au durable abandon. Une association, comme arrivée là par hasard, tombée sous le charme des lieux, aide le propriétaire au nécessaire urgent avant la manifestation d’un éventuel acheteur.
L’histoire ne dit pas si, nocturnement derrière les persiennes, des ombres s’agitent dans la salle de billard et si des demoiselles, lumineuses sans doute, inondent de leurs rires l’escalier d’honneur aux boiseries illustrées de mérule pleureuse.
La cuisinière — en fonte cependant — se nomme Jacqueline. C’est un fait avéré.
Et si l’on va plus loin, par-delà les fadaises, un chemin mène au but recherché en été, mettre le bec dans l’eau et s’y tremper les pieds.
Il fait ni chaud ni froid, dehors, il fait bon.
Il fait bon vous suivre !
Très bon…
Tiens, il faudra que je demande son prénom à ma cuisinière, ou plutôt à mon piano de cuisine, je trouve qu’il a une tête à se prénommer Mario. (Il refuse toute cuisson qui ne serait pas à l’huile d’olive..).
Ah, s’il y a un piano, je comprends mieux la musique de votre blog. Comme dans la maison de Monet à Giverny, avec les casseroles en cuivre au mur de la cuisine, ce qui expliquerait aussi l’abondance florale qui le caractérise !
on croirait un peu le grand meaulnes –
un peu, oui, à la réflexion… (merci du passage)