Les emportements du ciel sont souvent empreints d’une beauté intérieure (ce qui n’est pas toujours le cas de la colère humaine)
La mer, qui dans les deux cas en a vu d’autres, se distrait en petites ridules, comme la peau frissonne dans la seconde qui précède une caresse
Plus près, de minuscules embarcations ont l’air de se soucier du lendemain autant qu’un moine bouddhiste craindrait se réveiller en enfer
Sur le quai, en arrière de la photo, d’immenses barraques foraines font écran et attirent le chaland à grand renfort de chansons populaires
Compte tenu des émotions précédentes, l’humeur néanmoins reste stable
(photos : Grandcamp-Maisy et Barfleur, le 3 août 2021)
Le calme avant la tempête. Mais le vent jamais ne s’arrête, « goutte froide » ou pas.
Très beau reflet émeraude.
On aime suivre vos pas (mots).
C’est curieux, jamais ici le vent ne s’arrête sauf, parfois, à la tombée de la nuit lorsque le ciel est clair 😉
Si on m’avait demandé d’intituler la deuxième photo,
j’aurais peut-être dit “Peau de mer”. Ou mieux encore… “Cuirasse océanique”. ;o)
Encore un doux moment ici.
Merci, Dominique.
Ah oui, cuirasse… il y avait en tout cas comme un frémissement, et en même temps, de la profondeur. Merci encore Caroline pour votre passage.