Les emportements du ciel sont souvent empreints d’une beauté intérieure (ce qui n’est pas toujours le cas de la colère humaine)

La mer, qui dans les deux cas en a vu d’autres, se distrait en petites ridules, comme la peau frissonne dans la seconde qui précède une caresse

Plus près, de minuscules embarcations ont l’air de se soucier du lendemain autant qu’un moine bouddhiste craindrait se réveiller en enfer

Sur le quai, en arrière de la photo, d’immenses barraques foraines font écran et attirent le chaland à grand renfort de chansons populaires

Compte tenu des émotions précédentes, l’humeur néanmoins reste stable

 

 

(photos : Grandcamp-Maisy et Barfleur, le 3 août 2021)