Nous marchions côte à côte et, sous les grands vitraux multicolores, un tapis de feuilles amortissait nos pas, les cris des mouettes et les coups de pinceau des peintres du dimanche. Il y a toujours moyen de se retrouver tel qu’on aimerait vivre, même à deux pas de la ville. La tentation de marcher sur l’eau est un privilège, certains en ont fait des romans d’initiation, l’un d’entre-eux reste une énigme.
S’il y avait une barque, on pourrait partir à la pêche au vif ou à la plombe, au moins en imiter le mouvement, la geste circulaire, ou simplement pour le plaisir de faire partie du tableau, faire comme si. Et puis ramer, on sait faire, là aussi on répète une phrase toujours neuve et toujours différente.
Et puis vient un moment, on arrête.
Bésame mucho
…
Merci pour les mots, la lumière éclatante et Michel Petrucciani. Ça fait un bien fou !
Les déconstructions de Petrucciani aident à la reconstruction 😉