Dites-leur que c’était avant la rentrée des classes
lorsque le sommeil vient difficilement
mélange de crainte et d’excitation
l’odeur des choses neuves
fondue avec celle des choses retrouvées
l’inévitable envie d’être à la hauteur
l’envie de faire plaisir
la joie de se revoir ailleurs que sur Insta
la peur du conflit avec ceux qui ont l’air naturellement doués
naturellement beaux
leurs parents similaires à la sortie
l’envie rivée d’en découdre
dans le maelstrom, au fond
avant le lâcher des chevaux

Belle dernière photo !
La cavalcade est scolaire comme solitaire : le cavalier est son propre instituteur. Les sabots longs des violons… Verts pâturages… 🙂
La photo a failli se perdre dans le flux d’images… heureusement, j’ai un œil qui louche ! 😉
Tout ce vert apaise, il est le symbole des êtres compassionnels et pacifiques. S’asseoir sous les ramures aide souvent à remettre les soucis à leur vraie place, les petits tracas scolaires ou relationnels, aussi. Dans ce monde d’apparence, la perfection affichée sur Insta (ou autres) est souvent le leurre qui cache la plus grande solitude.
Merci pour vos partages apaisants et beaux !
Merci à vous Chris pour cette leçon de… vie ! 😉