Dimanche dernier dans l’après-midi, promenade tranquille au-dessus de Dinard en chaussures légères (et l’esprit pareil). Entre les villas historiques couronnant la falaise, quelques échappées permettent de cadrer et d’admirer le paysage, pour l’heure non encore privatisé.

Il est amusant de se retrouver ici en touriste, sans souvenirs sur la peau ou sur les lèvres, à jouer au profane comme si de rien n’était. Faire des photos comme celles qui s’accumulaient naguère dans les boîtes à chaussure au fond du grenier. C’est bien simple, on se croirait en été.

Le vieil océan est toujours grand célibataire, ce qui ne se discute pas. Pour sa magnificence native, empressons-nous de lui donner des éloges vrais. Il n’est peut-être pas trop tard, au fond.

On s’en retournerait bien en vélo, en tout cas il est permis d’y rêver.




Et bien sûr, comme une évidence,

Étienne Daho, Soudain

Après tout, « c’est les vacances »…