Dimanche dernier dans l’après-midi, promenade tranquille au-dessus de Dinard en chaussures légères (et l’esprit pareil). Entre les villas historiques couronnant la falaise, quelques échappées permettent de cadrer et d’admirer le paysage, pour l’heure non encore privatisé.
Il est amusant de se retrouver ici en touriste, sans souvenirs sur la peau ou sur les lèvres, à jouer au profane comme si de rien n’était. Faire des photos comme celles qui s’accumulaient naguère dans les boîtes à chaussure au fond du grenier. C’est bien simple, on se croirait en été.
Le vieil océan est toujours grand célibataire, ce qui ne se discute pas. Pour sa magnificence native, empressons-nous de lui donner des éloges vrais. Il n’est peut-être pas trop tard, au fond.
On s’en retournerait bien en vélo, en tout cas il est permis d’y rêver.
Et bien sûr, comme une évidence,
Étienne Daho, Soudain
Après tout, « c’est les vacances »…
Du brun au noir, il n’y a sans doute qu’une nuance (Duras lex sed lex)…
Jolie balade avec avalanche de photos : l’architecture n’est pas que maritime, ou elle a “coursé” les marées montantes et trébuchantes ! 🙂
Les frères Lumière sont venus expérimenter des plaques couleurs dans une grotte, pas loin d’ici, sans influencer pour autant la toponymie… 🙂
Oh magnifique !
Je suis en manque d’océan et vous venez le combler. Cette lumière est tout ce qu’il me faut.
Très heureux que cela vous plaise, ce n’est pourtant pas grand chose, mais je sais par expérience que l’appel de l’océan est parfois puissant ! Bonnes vacances à venir !
La 17, la 10, la 5 et la 3… pour le sens de l’immensité que j’y trouve… et malgré le pincement au coeur…
Ça fait si longtemps que j’ai vu la mer, je baisse la tête rien que d’y penser…
Merci du partage.
La retrouver sera donc un moment très riche… et je vous le souhaite, bien sûr.
Quand je ne voyais plus la mer depuis plusieurs mois, je me reprochais d’en faire toute une montagne, ce genre de jeu de mots, faute de mieux. On est toujours en quête de quelque chose que l’on ne retrouve jamais.
(que l’on ne retrouve jamais, exactement) 😉
Si la mer d’émeraude, malouine et dinardaise, t’inspire aussi joliment, cher Dominique, reviens-y vite et souvent. Tu as l’œil et les mots pour nous montrer et parler de la Bretagne, et merci de réenchanter le souvenir d’une belle journée passée ensemble !
C’était vraiment magnifique. Comme équivalent, je ne vois que la baie de Marseille vue depuis le Mont Rose au-dessus de la Madrague. Bon, peut-être suis-je un peu « subjectif » ! 🙂