Après une série de matins pâles un peu trop prévisibles, retour au brillant inutile ; ici quelques déclenchements choisis, loin des carnavals et loin des caniveaux (mais pas trop loin des animaux, en particulier les mouettes et les bigorneaux)
(photos : plage de Printania à Créances, hier 19 février)
J’avais vu hier, sur Twitter, une de tes photos de plage : l’électrocardiogramme (ECG) sablonneux, et ici comme des traces de pneus venant défaire l’ordre des cultures. Et puis ces deux dernières images, mystérieuses à souhait (les embruns laissent des empreintes, un personnage s’aventure à distance, avec un reflet comme bouée au cas où, dans une sorte de forêt d’ajoncs ou de bambous.
Mais commenter plus avant serait effacer la première impression : beauté saisie. 😉
Merci de ton passage ! La dernière photo est une surimpression d’oyats (on a de ces petites extravagances, parfois) 😉
Quant à celle qui précède, une irrégularité dans la végétation, je n’en avais jamais croisé de telles jusqu’alors.
J’aime beaucoup cet ensemble. Envie de prolonger la sensation dégagée.
Merci à vous. On aimerait que cela dure, en effet.
Quelques photos, et voilà qu’une autre écriture est possible, ou au moins une autre lecture, celle de l’herbe, de l’eau, du sable et du lent mouvement des engins agricoles.
(je mets à part celle des nuages, déjà proposée par Baudelaire et celles des chemtrails dont l’ami Dominique Hasselmann nous tient la chronique).
Merci à vous, je suis toujours à la recherche de mon premier livre d’images, hélas la mémoire ne me reviendra plus. Cette quête éclaire sans doute ma propension aux suites plus ou moins réussies de photos ou diapos ! 🙂
Merci à vous ; cette recherche du premier livre d’images, je crois finalement que c’est ce qui me pousse à écrire (plus la gloire ni le gout des phrases éclatantes !) vers le plus simple et le primordial. (est-ce que j’y arrive ? c’est une autre histoire)
En tout cas, il me semble que vous ne manquez pas de ressources 😉
Merci !
Un grand merci pour ces instants de lumière et d’embruns. Tout ce que j’aime, et dont j’aurais tellement besoin. L’émotion pure d’être sur cette plage à suivre les traces que les courants de la marée descendante laisse sur l’estran. Et le souffle de la clarinette qui accompagne celui du vent. Merci pour tout …
Merci à vous Chris. Et je vous souhaite, bien sûr, de retrouver bien vite un paysage analogue, si je me souviens bien de certaines de vos photos, naguère (et aussi de quelques rares excursions vers le sud, où j’ai pu le voir de mes yeux) 😊
Magnifique photo du bosquet roux sous les nuages… Graphique et poétique !
Inattendu et quasi surnaturel, en effet 🙂 (à la Pointe du Becquet, pour être précis)
et j’y fus le temps d’un oiseau aux remous d’océans
et d’une pluie de turquoise –
merci, dominique…
Merci à vous Caroline
le vent, la mer, les pneus, sculpteurs du temps (le temps qui l’avait caché ce beau billet)
Merci à vous (on n’est jamais mieux caché que dans un espace à découvert) 🙃
Je reviens vers vos photos, ce matin.
En particulier, pour ce coin de plage argileuse, où j’enfoncerais mes mains,
et pour l’autre, marcheur de dune et de turquoise…
Je les trouve très belles.
Merci.
Il y avait ces jours-ci un marnage important dû aux grandes marées. J’ai souvent remarqué comment cette configuration favorise la naissance de couleurs inhabituelles sur l’estran, le littoral et une partie de l’arrière-pays. Et puis le sable, tantôt résistant tantôt lise, imprévisible et irrésistible.
Saint-Saêns vous aura diablement bien inspiré !
Ah, vous ! 😃