En arrivant le 14 juillet, ç’avait été tout un défilé logique et même chronologique, lequel, pour peu qu’on lui emboîtât le pas, conduisait au monument aux morts au devant de quoi monsieur le maire, par ailleurs organisateur de spectacles, produisait un beau discours suivi de remises de décorations aux corps constitués.

Hélas, pour clôturer l’évènement il n’y avait pas « pot », comme on en voit après chaque promotion dans la série Au service de la France. Les temps changent, mais revenons au lendemain.

 

 

 

Le lendemain avait commencé par une bonne lecture, à la suite de quoi il fut décidé d’aller marcher en direction de l’estuaire de l’Orne.

On y accède par un circuit mi-pédestre mi-cycliste traversant dunes, marais et prairies humides. De l’autre côté de la rivière, le port de Ouistreham, ses ferries et son va-et-vient maritime, inaudibles à cette distance.

 

Ici, un petit port de plaisance où des personnages, à la queue-leu-leu dans un premier temps puis en groupe, apprennent à vivre les uns au milieu des autres dans un environnement dont il faut savoir tirer profit sans trop tirer sous la ficelle sous peine de chavirage.

Les grenouilles, les mouettes, les hérons et autres acteurs du biotope apprécient, on les entend dire ensemble et tour à tour des motifs d’encouragement. Chacun, pour le moment, trouve son bonheur au gré de sa pérégrination.

 

 

 

De-ci de-là, quelques anomalies mineures pointent le bout de leur nez sans tambour ni trompette. De toute façon, demain il faudra rentrer vers Paris, anomalie majeure, à moins que le réchauffement climatique promis pour la semaine prochaine n’incite à une autre migration, sans nécessairement la provoquer. Elle resterait, dans cette éventualité, couchée sur le papier.