Par delà la fenêtre immense de la nuit,
Une lune cruelle et parcimonieuse
Se joue d’un air absent, fièvre silencieuse
L’herbe nouvelle et impudique caresse les orteils
Du cerisier de cabaret
En déshabillé de soie
La lune est une drôle de fille
Joueuse et résignée
À la peau blanche et douce, ensommeillée
La lune, proche témoin muet de nos vies trop humaines
Nocturne et lumineux. Magnifiques mots et images.
La photo du cerisier c’est un hasard, le viseur était parfaitement noir et c’est le « tirage », si j’ose dire, qui a révélé la chose… merci Jacques
le ch
le charme légèrement coquin d’un bal de printemps (et pardon demandé pour mon loupé ci-dessus)
Vous êtes tout excusée, oui, la première journée où il était possible de rester dehors tard avec un simple chandail, on apprécie 🙂
Pourquoi une lune cruelle ?
Voilà qui est bien cruel, alors qu’elle sublime la nuit,
À cette heure fiévreuse, on devient parfois lunatique 😉
La photo argentique et lunatique (souvenirs de “révélateur”)… Beau soir avec Chopin en arrière-plan. 😉
La fièvre et l’artefact, une nouvelle histoire extraordinaire 😉