Dans les couloirs de la mélancolie
S’immiscent quelquefois
(À bien y regarder)
Des fleurs comestibles aux racines tourne-sol
Une émeute interne
Un émétique
Un mot particulier qui résonne autrement, à la couleur du mélange des genres
—
Les arbres sont là pour nous protéger du divertissement
En premier comme en dernier lieu on y voit plus clair que dans la plus pure des méthamphétamines (j’imagine)
Un antidote aux absences (j’y pense)
Des heureux (je veux)
(photos : Coutances, Granville, ces jours-ci ou un peu plus tôt)
ça me parle bien, tout ça.
Les amphets’ se battent en duel contre les amphigouris – mais les gourous courent les rues en déboîtant sans avertir – tandis que les arbres se croisent les bras tout en croyant aux racines des valeurs républicaines à l’encontre des prophètes de malheur (ils doivent aussi nier l’invention de la photographie nadarisée)… 🙂
L’amphigouri sous cape, si je comprends bien 🙂
si la mélancolie (n’allons pas jusqu’à la melanchonia) et tout ce qu’elle engendre va avec le noir et blanc elle est sacrément belle
En l’occurrence, il vaut mieux aller au-devant de la tempête (de gris plus ou moins bonne vieillis) 🙂
Y voir clair et la mélancolie font-ils bon ménage ?
C’est très improbable, mais il était nécessaire de prendre le risque ! 😉
sans dèk, je préfère la couleur… (c’est joli cependant le n&b)
Vrai ? Perso, je communie sous les deux espèces avec une humeur égale…
J’y suis venue
et revenue…
comme on vient en ces lieux
dont on repart d’un pied
en laissant l’autre là….
C’est ce noyer, entre autres
que je glisse illico
sur mon écran d’accueil –
parce qu’il me parle fort.
… merci pour la beauté encore
Vous me faites plaisir, mais attention à l’équilibre, Caroline ! 🙂 (et vos photos, entre autres, sont aussi une source inépuisable de contemplation, j’aime à vous le dire)