Dans le parc du château de Cerisy-la-Salle, découvert dimanche dernier, vit un arbre platane aux formes nouées et généreuses. On le reconnaît de loin avec l’émotion intacte d’une personne aimée, perdue de vue, qui soudain serait là. Pour un peu les yeux s’embrumeraient ;  les contrejours ne sont pas des faux-semblants

Dans le vestibule du château lui-même déambulent des ombres étourdissantes (pas toutes phosphorescentes, mais la plupart ; Jean-Paul Sartre, agenouillé, se moque-t-il, et de qui ? voir plus bas)

Les photos sont déposées ici dans l’ordre de leur apparition, puis dépliées à leur convenance. Le lac ordonne les choses à sa manière, et les nuages, et les oiseaux, libres et curieux, nul colloque ne les fera taire

Les vues, en fin de compte, s’emboîtent, se mélangent, des nuages, des oiseaux, et de l’eau

(Ici, un choix parmi quelques photos exposées sur les murs du vestibule, colloques ayant eu lieu à Cerisy et surtout, précédemment, les décades de Pontigny, durant l’entre-deux-guerres.)

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