Dans le parc du château de Cerisy-la-Salle, découvert dimanche dernier, vit un arbre platane aux formes nouées et généreuses. On le reconnaît de loin avec l’émotion intacte d’une personne aimée, perdue de vue, qui soudain serait là. Pour un peu les yeux s’embrumeraient ; les contrejours ne sont pas des faux-semblants
Dans le vestibule du château lui-même déambulent des ombres étourdissantes (pas toutes phosphorescentes, mais la plupart ; Jean-Paul Sartre, agenouillé, se moque-t-il, et de qui ? voir plus bas)
Les photos sont déposées ici dans l’ordre de leur apparition, puis dépliées à leur convenance. Le lac ordonne les choses à sa manière, et les nuages, et les oiseaux, libres et curieux, nul colloque ne les fera taire









Les vues, en fin de compte, s’emboîtent, se mélangent, des nuages, des oiseaux, et de l’eau


Olivier Messiaen, Petites esquisses d'oiseaux
(Ici, un choix parmi quelques photos exposées sur les murs du vestibule, colloques ayant eu lieu à Cerisy et surtout, précédemment, les décades de Pontigny, durant l’entre-deux-guerres.)
Très belles photos intemporelles.
Beauté éternelle
Qu’on espère immortelle.
Au moins ! 🙂
Tant qu’il y aura des hommes, comme écrivit j’ai oublié qui.
Et merci à vous !
MERCI
avec plaisir, évidemment
merci à vous
“il vivait en dehors des chemins forestiers”, tout ça… quel beau pays quand même…
😀🦚
Sacré Sartre : je ne connaissais pas cette photo d’un écrivain pourtant très facétieux… Les arbres – joliment étagés – en sont encore pliés de rire avant de finir en matière pour La Pléiade. 🙂