Où les « petites têtes noires » des Pen Duick d’Éric Tabarly, réunies pour un temps en famille sur le quai du bassin à flot, aimantent le regard par la grâce de leurs courbes parfaites en apesanteur. A-t-on idée d’un plus bel outil de travail ? Un jeune et mince équipage, esseulé en quarantaine depuis la veille, sirote des restes de champagne sans doute un peu tiède sous le ciel moutonneux d’une traîne dépressionnaire.
Une des cousines de ma mère, pharmacienne austère de l’hôpital de Quimper mariée avec un antiquaire, stricte, mondaine et très impressionnante, se prénommait Odette. On racontait qu’elle devait son prénom à sa naissance en bordure de l’Odet. Explication simple et satisfaisante qui eut pour mérite de nous la faire considérer divinement, magicienne aquatique évoluant dans un aquarium de faïences.
Un port, quel roman.
Les bateaux sur la terre (presque) ferme, avec leurs pavillons noirs (Tabarly : sa barre lit) remplacent agréablement les yachts inutilisés qui encombrent certains parkings maritimes.
Ports en partance, ports de vacances – surtout pas “apprenantes” – oui, il est bien de pouvoir mettre les voiles quand les “grains” surplombent le quotidien !
Belle marée de photos… 🙂
Merci pour ton passage, désolé pour le retard à y répondre, j’ai dû rater la marée, ou son blanc m’a ébloui…
Des belles photos,et celle du sémaphore est magnifique qui m’évoque celui de Barneville-Carteret où on passait des vacances, dans le temps…
Il y a de ça en effet, ces balcons sur la mer rivalisent avec ceux en forêt.
J’ai une passion pour les Pen Duick et pour le travail de Eric Tabarly. Les voir ainsi tous réunis est un cadeau de Neptune !
Merci pour cela
Je ne les avais jamais vus réunis, ce fut une grande émotion.