En posant une oreille, peu importe laquelle, sur le tronc
d’un arbre
on entend parfois, fruit d’une inattention, les mille pattes d’une iule cogner fort au tympan (un cul-de-sac, pourtant) :
V’là l’printemps ! V’là l’printemps !
De tempétueux nimbus modèrent l’évènement :
Mon œil ! soufflent-ils au passant. Qui des deux a raison ? (sur la joue, une glu empoussiérée et indélébile tire des souvenirs
d’enfance)
La rivière (aux reflets de diamant, souvenir en coup de vent) n’est pas en reste d’aventures échevelées :
tritons, salamandres, les écrevisses même (importées d’Asie ou d’Amérique ? la controverse déchire la presse locale) applaudissent maladroitement aux couleurs retrouvées
De loin, on dirait un bruit de galets qui s’amuseraient à rouler
leur monde
(ici, un piano impressionniste)
Et roulent le soleil et les reflets (la mémoire est une surface irisée) : harmonie du jour, harmonie toujours ! 🙂
Harmonie rurale, harmonie municipale, harmonies cardinales ! 🙂
J’aime les reflets de diamants et les couleurs retrouvées, mais aussi les arbres noirs et blancs. Merci pour tout !
Le noir et le blanc sont aussi des couleurs, après tout 🙂
Ecoutons la chanson bien douce de Dominique, toujours légère, toujours délicate, un frisson d’eau…
Jacques
Un frisson d’eau fraîche, pour le moment !
Un poème lumineux – dessus mon matin.
Je voulais ne rien dire, mais tellement de beauté.
Et ce mur en piano, qui nous ouvre la porte.
Merci, Dominique.
Vous avez eu raison de parler 🙂