

La pluie trouve toujours quelque chose à laver
même l’oubli,
J’ai regardé s’asseoir un danseur
quatre-vingts ans bien sonnés
il a fait le geste d’allumer une cigarette,
bras suspendu en un Calder
pour assurer sa cavalière,
oiseau du même âge
il ne la caresse que d’un œil
rivé au mouvement, synchrone
des fils invisibles taillent la route
parmi les autres
On a tous un jour ou l’autre croqué la pomme
sans intention de la donner
Puis le corps démaquillé, sa fatigue, la débandade
dans le faux sommeil du labyrinthe des trains-couchette



L’âne en son pré réfléchit
Au goût de l’herbe ailleurs
Sans intention de la goûter
Il doit penser qu’au printemps prochain, l’herbe d’ici reverdira sans doute… 🙂 merci Chris pour votre passage
Ballet des corps dans le décor, suspension de l’air, prairie des souvenirs, beau rougeoiement final… 🙂
Barbara Pompili n’est pas encore venue inspecter l’EPR de Flamanville (à la cuve fragile), l’air est encore à peu près respirable ! 🙂
Merci pour le coeur et le feu.