En flânant dans le Jardin des Plantes, entre deux pluies, il est fréquent de se heurter au corps d’un arbre, beau comme une figure.
C’est le contraire d’un mur.
À Colleville la semaine dernière, muet comme devant un mot dont on redoute l’étymologie / Travail / Déjà inquiet de devenir sûr de soi / Éviter la lumière autant que possible / Mais c’est pourtant nécessaire
Des enfants applaudissent à l’issue de leur performance dans un opéra sur Arte Concert. Je prends une impression écran en deux clics, le charme ne se rompt pas pour autant. Ils me rappellent les couleurs encore vives sous la rouille d’un chalutier en bois de 1950 aperçu dans le port de Cherbourg, dans l’attente d’une restauration comme les pellicules des films de Jacques Demy. Il faudrait, pour ce faire, l’intervention d’un armateur 2.0, en somme. Je ne sais pas. Un armateur d’art, peut-être.
Il est étonnant que la rouille (belle photo) ne s’en prenne pas encore aux arbres. Certains maires devraient s’en étonner.
La croix impose la bannière épargnée par le vent : la “France Travail” est à l’œuvre, même superposée à son ancienne dénomination gouvernementale (et aussi mentale ?) pour son système d’emploi.
Il nous reste un ministre de l’Éducation nationale envoyé au front des études européennes (petite excuse du petit Chef) et un Darmanin toujours inamovible : la marée d’extrême droite a de beaux jours devant elle, les plages d’Agnès auront échappé au pire. 🙂
Les arbres meurent, on les ignore, et la démocratie mourra sans doute dans un avenir proche, par ignorance également.
MERCI pour les arbres, merci pour les enfants, merci pour la beauté des photos et des mots
Et c’est avec plaisir !
Et un arbre m’y regarda de côté. Une âme peut-être?
Celle d’un mort, qui sait. Connu de Dieu seul.
Merci, Dominique. Pour encore un billet doux.
Il m’est arrivé d’essayer le billet dur, mais je ne suis pas doué pour cela, c’est tombé à l’eau ! 🙂
Merci, Caroline.
Toujours ce charme certain dans l’écriture.
J’ai été aussi touché par ces enfants dans cette version magnifique de Macbeth.
Merci. Oui, dans cette version de Macbeth il y avait de grands moments. Superbe utilisation de l’espace.