C’est en rentrant de Paris
Une histoire ancienne
La rivière est assoupie
Ça parle tout bas
On traverse le Pont de Bry
Les cygnes sont noirs
Puis, le train neuf accélère
Rythme mesuré
À la fenêtre bercé
On voit des maisons
Des jardins d’hiver fuyant
Paupières endormies
Il faudra dès le retour
Écrire aux amis
Des phrases de voeux qui viennent
En ne cherchant plus
Chaque fois renouvelées
Jamais isolées
Et quand on ne trouve pas,
Par simplicité
Quatre mots parfois chantés
Un peu ridicules
Je vais même l’écrire ici :
À la bonne année !
Le train rend parfois les plus folles histoires un peu floues ! Mais les vœux ne s’embarrassent pas de mise au point : en effet, trois ou quatre mots suffisent pour l’essentiel, sous le ciel de Paris… ou d’ailleurs ! Et donc aussi “À la santé”… 🙂
Le train m’endort, et il endort aussi mon smartphone, ce qui n’était pas notifié dans les conditions particulières de la SNCF ! 😃
Vos photos sont autant de tableaux !
Merci pour ce poème et vos vœux si originaux, que voilà un beau début d’année 😉
Au vu de ce qui nous attend, autant commencer léger !
Merci Chris pour votre passage.
une année qui commence par le sourire que m’a donné ce billet ne saurait être que belle
Le pari de la beauté est risqué, il nécessitera sans doute quelques adaptations 🙂
Merci Brigitte pour votre passage.
j’ai voyagé à travers vos photos et le voyage était beau.
Belle année Dom
Et pour vous de même ! Merci Laurence.
Merci pour la beauté tranquille de ce billet et des autres.
À la bonne année, Dominique !
Votre passage est apprécié ! C’est comme un « tchin » a distance, géographique et numérique…
Bonne année à vous tout autant, c’est bien de commencer par un voyage
Merci à vous SMR (le commentaire était arrivé je ne sais comment dans les indésirables, je viens de le retirer de ce mauvais pas ^^)