(En souvenir des quelques bruissements du monde, lorsque le vent vient souffler dans les aubépines ce qui lui chante, avec parfois d’invisibles observateurs. Et soudain un personnage au corsage de lierre, ventre accueillant aux futurs ululements)
Les petits pois de son corsage
S’éparpillèrent sous les doigts
D’un amant cueilli au passage
A Clamart, l’été dans les bois
dans Raymond Radiguet, Vers libres, 1937
Une édition illustrée, ici (attention, curiosa ; merci de cliquer d’un doigt sûr, mais léger)
Et puis une pluie fine et tiède créait l’intimité fragile et nécessaire, une illusion de paix parmi les grisailles du monde
Un refuge, une retraite, un asile ? Va savoir…
belle ambiance !
;–)
L’arbre serait aussi un abri, bien camouflé naturellement, où prendre racine et s’enfoncer sous terre en plus jusqu’à un estuaire de rien (belles photos)… 😉
Merci de ton passage 😉 (je soigne les apparences)
ni corps ni souche ou les deux –
et un coeur au ventre
exposé aux vents du jour
devant le printemps ou l’amant
les bras au ciel
le chat le sait peut-être ;o)
merci Dominique
Je n’avais pas remarqué le chat, sur le moment. Caché comme la panthère des neiges de Vincent Munier, mais en moins sauvage !