C’est fou quand même, les analogies

Tu prends la mort — cette sidération

au sens astronomique : un trou noir déforme l’espace-temps de ton ventre intérieur — absence absolue des mots pour le dire (les mots, qui se jouent des lois astrophysiques, ont été soufflés par l’événement ; les autres personnes plus éloignées en perçoivent les bribes par effet sympathique)

Bye bye, Alan, game over

Le truc, l’imprévisible, ce sont les images qui continuent de tourner en boucle comme des gifs ou des flashes, et leur ronde s’imprègne petit à petit de l’or du temps

Dans le monde de plus en plus incompréhensible, si fragile, la Terre qui s’entrouvre quelquefois pour recueillir des larmes, sa bonté

C’est beau, en fin de compte

Bye bye, Alan, vieux chasseur

 

Vendredi 13 (Django Reinhardt)

par Rosenberg Trio