Deux beaux quartiers de pomme
De pin, tombés
Sous le coup de la loi
Du couteau
La chair
Fond sur la langue
Acidité
Du souvenir
Fine, souple, sur l’herbe
La peau fait un lit
Délicat
Aux pépins expulsés
L’Opinel refermé
Dans le creux de la main
Conserve l’odeur
Des gestes précédents
La nuit
Sensiblement
Est passée aux aveux
Infinis
(les clichés, d’un clic, s’éclaircissent, ou s’obscurcissent)
Le poème est malicieux
Les photos sont… majestueuses !
L’idée des fenêtres n’est pas si mal, somme toute. Merci Anne !
Opinément, les mots et les photos s’ouvrent… 🙂
Préalablement, j’avais fait une enquête de pignons 🙂
Hier, en m’assoyant devant cette page, je portais à ma bouche le dernier quartier d’une pomme, croquante à souhait. Une nouvelle variété que j’aime beaucoup : les Golden Crisp. C’est vrai qu’elles goûtent un peu le miel. J’aime ces hasards beaux et tendres où sous de grands ciels, près d’un poème, le hasard me fait un clin d’oeil pour voir si j’y croirai.
Si je m’étais relue… j’aurais changé hasards pour moments, ajoute-t-elle sous un ciel bleu, dans un matin où l’air plus chaud contient de réelles promesses.
Dans le jardin je crois (sans en être certain) que ce sont des Reines des reinettes, repiquées semble-t-il au cours des générations…
À la faveur d’un radoucissement, tout ce beau monde s’affole aux balcons 🙂