Les corps encore paresseux, sur le sable
gravité de l’été finissant par vagues
La brise marine transporte
depuis des couples, des groupes, au loin,
des voix, des bribes, des séquences
informatives, faits et gestes
Paroles en l’air
ils s’insèrent dans l’imaginaire
panoramique
Le côté Virginia Woolf de la chose
Les arbres ne meurent pas
Ils deviennent habités
puis se diluent dans l’épaisseur du monde
Au cinéma, tout est question de suggestion, par exemple
les histoires d’amour se passent de scènes de sexe
Mais l’univers, démonstratif, ressemble de plus en plus à une
(joie)
Ici ça glose sur la viande et la virilité
Anxiété
On va rentrer ?
Il commence à faire frais
Ce soir, peut-être,
au fond du jardin,
du serein,
Ce film est un chef-d’œuvre et réciproquement.
J’avais rangé cette publicité dans un coin de mon sourire. Elle était prémonitoire finalement !
Mais la sérénité est dans le regard de vos photos et dans les branches que caresse le vent marin. Elle nous envahit en vous lisant.
Merci pour cet instant de paix.
Avec plaisir !
Oui, certains publicitaires de l’époque avaient encore une façon poétique de dire les choses…
L’entrecroisement des plans laisse planer leur rencontre fortuite et modulée. Tout poème ou creuset littéraire tient de leur agencement (la pub est licite quand elle est beauté). 😉
On trouve encore quelques pubs bath, pour employer un adjectif désuet 🙂
J’aime bien cette ambiance
🙂
serein,
dans la suite tendre des heures
…
Chrétien de Troyes, apprenais-je hier soir, écrivait serain. La graphie médiévale apparait ainsi un soupçon plus assise, ce qui colle assez bien, s’agissant d’un phénomène atmosphérique apparaissant au niveau du sol…
Et moi qui y découvre
qu’un jour son Perceval
s’en oublia lui-même
quand devant la neige et le sang mêlé
il vit la couleur du visage de sa belle…
Et oui, la divine rosée
qui tombe au serain
venant y mouiller l’herbe…
Et maintenant, de me demander on a fait comment pour la graphie inclinée vers la droite…
Vous voulez dire comme ceci ?
C’est une question de balises, dirais-je…. 🙂
J’avais pourtant essayé… mais pas assez, n’est-ce pas? 🙂 Bonne fin de journée, Dominique. Et merci.
oui, et merci