Nonchaloir, au jardin qui prend ses aises,

faiblesse, impuissance

La perdrix niche à même le sol en herbes hautes

Plus loin un lièvre, des chevreuils, du sanglier, toutes les figures de Benjamin Rabier, presque

Imaginerait-on un instant un jardin qui contiendrait tous les autres, un jardin de Babel à la manière de la bibliothèque de Borgès (mais en miniature, comme le cabinet d’amateur de Perec. On se prendrait au jeu parfois, le nez perdu dans l’infini kaléidoscope d’une fleur)

L’activité mentale diffère peu de celle qu’on a au volant, sur une longue route

Du courage, trop peu, juste ce qu’il faut pour garder la force de ne pas trop peiner ceux qu’on aime ; ça, déjà

L’effroyable haine des pauvres, tristes jours, tristes soirs

Et les génisses investissaient les abords du noyer mort au solstice radieux, exactement

Tant de vie dans ses fibres, ses racines

Sous le ciel flamboyant

derrière les nuages