Des transparences de réel subsistent encore dans la route sinueuse qui monte à la butte. Le livre offre une récompense à qui tranchera dans le sommeil des tissus métamorphosés, au vif de la mémoire plissée des anciens locataires. L’entretien du matin : franchir le ressac, escalader la vague et s’y maintenir comme le surfeur aussi longtemps que possible (« edging », disent les érotomanes pour garder la bordure) avant le crash ou la diversion.

Il y a ce moment étrange, quand la déferlante s’éparpille en milliers de morceaux de verre extralucides, avant le contact avec la plage qui l’aspire et la dissout. Du bois de vache flottée pose pour un temps avant qu’un lichen ne l’habite, et tout est à reprendre depuis le haut de la colline où les bêtes blanches et noires pacifient avec le taon, naguère ennemi au soleil vibrant.

Alors on se souvient des concessions passées, des abandons et puis des chutes. L’objectif est intact et de plus en plus précis à mesure que les forces diminuent.